Un moment très doux de ma carrière
Joli hispanisme, j'adore cette expression espagnole pour qualifier quelque chose d'aussi vulgaire que le mot carrière. De fait, je me vautre dans le sucre et le caramel de la jouissance intellectuelle (ça ne sonne pas bien ensemble, hein, les robots?). Après 4 ans de souffrance(relative, je voudrais vous voir souffrir sur les plages de Formentera), je récolte enfin les fruits, mûrs à souhait. Peut-être, comme le prétend Alain, ne vendrais-je pas plus de 3000 exemplaires. Mais je suis déjà follement heureuse de cette publication à laquelle je ne croyais plus, j'ai déjà gagné mon pari impossible, moi à qui on proposait, il y a de cela quelques mois, de fabriquer des boîtes en carton (à 11€/heure tout de même): c'est l'aide qu'on propose en Espagne aux invalides, comme moi. A présent je pars en Hongrie, aux eaux bénéfiques, procéder à un dernier traitement régénérant avant le grand match parisien. Je vous tiens au courant, amis robots et lecteurs humains, et je vous le promets: vous aurez de mes nouvelles!