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MIRALL MOGUT* (*miroir flou; catalan): le blog de Fred Romano
11 juillet 2005

ciao bellos incognitos de la italia

Vous êtes deux à me visiter depuis la botte. Vous êtes des milliers sur mon île et vous vous plantez au milieu des carrefours, en hordes sur les plages ou encore envahissez les bars à la recherche bruyante de vos rêves casse-pieds. Mais Formentera la secrète n'est pas n'a jamais été et ne sera jamais telle que vous l'imaginez, vous autres transalpins. Je n'ai rien contre vous, mis à part le fait que vous ayez élu deux fois de suite ce guignol de Berlusconi(c'est vrai qu'en France il y a Chirac), qui a certes fait du chemin depuis le temps où, en France, il magouillait avec Bernard Tapie, tous deux à la recherche de l'immunité parlementaire, tentant de convaincre Coluche de leur servir de paravent. La vie est rigolote et ma mémoire pleine. Ce n'est pas pour autant que je vais me répandre. Il y a quelque chose d'obscène dans cet dégoulinade de blogs vomissant leur logorrhée, dans le genre "baissons tous notre culotte ensemble", ou encore concours de pipi, ou les photos chic-choc de cet anglais qui est le seul photographe au monde à faire des nus sans payer ses modèles (à cette échelle, c'est de l'escroquerie de génie). Mais de temps à autre, moi aussi j'ai mes fuites comme aujourd'hui, ce doit être l'âge, ou encore la sclérose multiple. Néanmoins, comme j'aimerais être maître chanteur et me gagner des fortunes avec tout ce que je sais sur tous les enculé(e)s que j'ai connu et qui font semblant aujourd'hui de n'avoir jamais été autres, mais ça ne marche pas, impossible de faire chanter  quand on est une femme, décidemment les hommes ont tous les avantages. Quand on est honnête de surcroît, on est carrément con et on ne mérite dans ce bas monde que la misère dans l'attente imbécile et frustrante du tirage du Loto. Comme ce n'est pas tout à fait mon cas, je vis à Formentera dans des conditions qui feraient pleurer le chien de ma mère et qui me satisfont pleinement. Je suis presque autarcique, comme fille, sauf au niveau des romans, que j'aimerais qu'on me publie sans avoir à lécher le cul de personne (j'ai horreur des culs littéraires, serrés à force de s'être tortillés sur les chaises Louis 15 ou Ikea des salons littéraires). Lors de mon premier livre, je suis allée jusqu'à payer quelqu'un (il a eu l'idiotie d'accepter une avance sur recette) pour qu'il se livre à cet indispensable travail préliminaire. Mais le cul de l'éditrice était plein de toute la merde dont elle était intégralement faite et par conséquent mon agent, à force de la suçoter et de la têter, est devenu très emmerdant et j'ai du m'en séparer en faisant appel à des spécialistes. Ils l'ont emmené et je n'ai plus eu de nouvelles de lui. Il paraît qu'il n'a pas souffert.

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