dans la gamme des mauvais sentiments

L'éditeur fantôme qui m'a pondu un contrat-bidon... je ne vais pas le nommer, il suffise que je dise que c'était le mien(tous ces phantasmes de possession semblent après-coup si ridicules)... J'aimerais dire tout le mal que je pense de la fantoche que l'on avait mis à sa tête afin de masquer grossièrement l'opération commerciale gros fonds. Une femme d'une prétention inaccessible, aux sommets de la bêtise mondaine, et si cruche qu'elle n'a été capable de réaliser à quel point on la manipulait, elle aussi. Mais ce que j'ai du mal à lui pardonner, c'est sa littérature, à gerber et qu'elle empoisonne son monde avec ses airs de truie fausse modeste, au sommet du pouvoir non grâce à dons de philologue ou encore à son remarquable sens critique, mais grâce à son cul (mariée à une nenième famille plus riche de France). Imaginez-vous que c'est à l'approbation de ce genre d'individu que l'on est forcé de confier ses écrits. Et une fois que madame a daigné dire oui du bout des lèvres alors qu'on la harcèle de plus haut afin qu'elle magne ses grosses fesses il faut encore se la taper jusque dans les halls des grands hôtels durant cette phase de prostitution de l'écrit nommée promotion.