De nouveau sur Terre (cuisines solaires pour Haïti)
Salut, amis, qui m'avez soutenue dans ces moments difficiles de la fin de l'année dernière. Le panorama est cependant en train de s'éclaircir. J'espère que vous excuserez mon absence, mais je suis assez occupée entre les cours d'énergie solaire, de plus en plus passionnants (et l'occasion de surprenantes retrouvailles avec les mathématiques), le nouveau jardin et la nouvelle maison et les nouveaux chats, mon roman policier presque achevé et encore deux-trois autres bricoles, dont mes aventures dans le labyrinthe des administrations espagnoles (je n'ai toujours pas réussi à me faire inscrire au chômage, en dépit d'efforts assidus depuis... 3 mois!). Heureusement que j'ai des projets séduisants et ambitieux qui me consolent de la connerie humaine distillée par les fonctionnaires chargés des invalides (qui ne rêvent que de s'occuper exclusivement de légumes humains). Donc, pour ne pas me fâcher et commencer mal la journée, je vous révèle mon projet le plus séduisant, que je vous encourage à copier et à mettre en marche dans votre coin. Simple: "Cuisines solaires pour Haïti": le pays est déboisé, faire bouillir de l'eau coûte une fortune et aggrave plus encore la terrible déforestation de cette île martyr. Une cuisine solaire (une feuille d'alu pliée) leur permettrait de pouvoir cuisiner sans aggraver leur situation. Par ailleurs, un don en nature est plus difficile à détourner. Donc j'essaye de le mettre en place depuis mon université, l'Université Ouverte de Catalogne, où nous étudions l'énergie solaire. Je vous expliquais: je retrouve les mathématiques, avec plaisir. J'étais assez douée mais à la suite de différents familiaux, je m'en étais passablement éloignée. Je dois cependant avouer que les mathématiques, avec une calculette scientifique, me semblent -presque- enfantines. A mon époque, il fallait tout calculer à la main ou de tête.