Nos amis les chats
Comme dit justement eauzias, de la belle ville d'Arles, il faut bien écouter ce que nous disent nos amis les matous. De toutes façons, le langage félin ici à Formentera est assez clair: hurlements, réclamations furieuses, chantage ignoble au griffage de fauteuils et autres vidages de poubelles (quoique ce soit beaucoup moins drôle depuis leurs foutues poubelles sélectives: allez donc vider une poubelle de papier, ou même de plastique). C'est clair et sans compromis possible, et nous coïncidons tous et toutes sur cette observation féline. Nos chats ont faim. Pour moi, c'était clair dès le départ: l'hiver allait être (très) rigoureux et nos sages animaux faisaient des réserves pour l'hiver. Halte-là, me disait-on, ne sens-tu pas le réchauffement global à 20º la nuit à la mi-octobre? Ne vois-tu pas les allemands s'ébattre encore dans la mer? Oui, mais en attendant, les chats ont faim. Seulement, tout cela, c'était jusqu'à avant-hier. Avant-hier, trombe d'eau, et hier, chute des températures. On s'est réveillés, un peu étonnés, à 10º. Il a plu à nouveau. On annonce même de la neige. Finalement, les chats n'avaient pas tort.