François Fillon
Avec ses airs de gentil premier de la classe et sa tête à la Acebes (un des éléphants du Partido Popular espagnol, celui-là même qui a caché aux espagnols que l'attentat terroriste de Madrid était l'oeuvre de Al Quaeda), il m'a tout simplement fait frémir hier soir aux infos de la 2, se refusant absolument à répondre aux questions pointues de David Pujadas, puis ajoutant en guise de conclusion: "Les Français seront forcés de ne pas nous en vouloir" (quand ils veront les chouettes réformes et leurs super-chouettes résultats). Quand on pense que ce sont les mêmes qui ont à présent tous les pouvoirs, il y a de quoi réfléchir... Surtout qu'au chapitre "rentrées monétaires de l'Etat", François Fillon reste désespéremment sobre, se raccrochant à la magie révolutionnaire des heures supplémentaires. Moi, ce qui m'étonne, c'est qu'ils n'aient pas encore profité de l'été pour faire passer leurs réformes les plus impopulaires. Comme quoi, ils doivent se sentir si forts qu'ils sont prêts à prendre de plein fouet la grogne syndicale qui commence déjà... Rdv en septembre pour tester sur pièces l'efficacité du nouveau service minimum.