Amer automne
C'est venu comme ça, au cours de l'été, sans que j'y fasse gaffe. A force de fuir les touristes, on a fini par fuir les hommes. L'autre jour, on s'est retrouvés à Ibiza, stressés par autant de populace dans les rues. Je ne supporte plus ces gens. Sous mes dehors philanthropes, je cache une profonde misanthropie, à moins que ce ne soit tout simplement du mépris, pour tous ces cons qui sont en train de bousiller la Méditerrannée, de tous ces ploucs qui, pour quelques poignées d'euros, se croient permis de venir saloper nos îles. Il faut voir dans quel état ils laissent nos plages! Et nos politiciens sont obligés de forcer les enfants des écoles à faire le nettoyage. Le seul avantage des touristes, c'est leur merde, qui fait pousser nos pauvres arbres.