Baalbeck et les talibans
Une légère descente des températures me permet de reprendre la mouse pour animer ce blog dont les visites se font plus rares -le temps des vacances, aussi pour les lecteurs-. Les informations télévisuelles cependant me dépriment, par leur condamnation à l'enfer de l'impotence. Tous les jours Tsahal tue des civils en territoire étranger et les flics du monde restent impassibles, voire soutiennent cette inhumanité. Les Français, lamentables comme à leur accoutumée depuis l'arrivée du délinquant au pouvoir, jouent au "oui mais non". Les Européens sont renvoyés au marasme de leur inexistence, depuis la tétraplégie du pouvoir imposée par la France et le Danemark. Pas de constitution signifie une absence de colonne vertébrale et par conséquent, l'impossibilité de se manifester physiquement. Nous laissons tuer, c'est ignoble. Les petits cadavres libanais s'empilent en un sinistre monument à notre connerie, que l'on ose comparer aux "pertes de l'état" agresseur. Cerise sur le gâteau, les gendarmes du monde menacent la victime. Parallèlement,une indignation bien compréhensible agite les foules musulmanes. Comment ne pas les comprendre? Il y a quelques années, le monde "civilisé" se liguait contre les talibans, pour détruire les statues de Bouddha considérées patrimoine de l'humanité. Aujourd'hui, les talibans détruisent Baalbeck, perle du patrimoine de l'humanité, provoquent l'une des pires marées noires et le monde dit civilisé applaudit à la correction infligée à ces salauds du Hezbollah. Ce monde est malade.