En attente

De la pleine lune, de l'équinoxe, de la pluie, des nouvelles des éditeurs. Ils ne se bousculent pas. Chers robots et lecteurs, envoyez-leur des mails de protestation. Dites toute votre indignation.

Je travaille à nouveau sur Juliette, et je m'amuse assez avec le genre, à ma grande surprise. Car "policier" ne veut pas obligatoirement dire qui a à voir avec la police. Juliette est photographe et toxicomane, à la suite d'un concours de circonstances particulièrement tordu, elle se retrouve obligée de travailler pour une police (futuriste, car j'extrapole l'avenir de l'entreprise "Police"). J'espère pouvoir vous faire goûter bientôt (un premier chapitre, peut-être) Je suis assez ennuyée avec mes paranos, mais je dois bien constater qu'on me pille, par exemple, ma façon de déformer les noms des gens connus, style Philippe Léopard. Je la vois partout à présent, depuis 2000, quand mon premier roman a été publié. Comme de surcroît j'ai pratiquement disparu de la scène et du pays, c'est encore plus pratique.

Je me sens comme un poisson dans une ferme marine. J'ai la nostalgie du grand large.

Il paraît que les planètes là-haut sont en train de s'arranger comme au premier jour de ma vie, un vrai chaos, un carambolage de planètes lourdes. Mais je ne crois pas trop à l'astro. Cependant, lorsque je regarde ma main, je constate que ma ligne de vie s'est allongée depuis que je vais aux sources hongroises. Donc, il faut tout de même faire attention à tous les petits détails.

Un petit détail de la mer qui m'agace en ce moment: en dépit de la relative fraîcheur de l'eau (24º), des méduses molles ont envahi la baie de Mitjorn, à la faveur d'un vent de "ponent", qui annonce par ailleurs la tempête prochaine... Les méduses molles ne piquent pas, elles vous gâchent seulement la plongée. Vivement que l'orage les envoie par le fond. Des myriades d'oeufs translucides ont envahi la plage. Je rejette à la mer ces possibles calamars. Les hirondelles sont comme folles, comme si elles savaient mieux que nous ce qui se trame en haute altitude. Le ciel est clair, mais il y a un brouillard diffus qui atténue tout et donne envie de sieste. Le temps de l'attente passe plus vite en rêvant...