Affaire Woerth
Dégueulasse, non, l'arrogance de ces riches escrocs... Mais il faut croire que ça fascine les électeurs... En Espagne, nous avons le même, en plus espagnol, olé-olé international, voitures de sport anglaises, cigares cubains, tailleurs italiens, backchichs pharaoniques, j'ai nommé Fernando Camps, président de la région de Valence. Il s'est fait prendre la main dans le sac, avec enregistrements, dénonciations, procès en cours. Il n'y a pas le moindre doute sur sa culpabilité en matière de corruption de fonctionnaire, mais, très curieusement, et tout comme le ministre français Woerth, il se refuse à démissionner et jure la main sur le coeur qu'il fera tout pour respecter la volonté des électeurs qui l'ont élu et conserver son mandat pour servir la nation valencienne. La seule différence entre les deux étant que Camps, ni en espagnol ni en valencien, ne sonne comme un renvoi. Alors que Woerth... On l'appelle et tout est dit...