C'était trop beau - Iran-
Le vent chaud de la démocratie a provoqué d'insoutenables allergies aux Gardiens de la Révolution, lesquels ont réagi prestement, avant même l'annonce des résultats. Husein Musavi se réjouissait alors des excellents résultats obtenus par son parti et programme de réformes, quand les hommes en noir ont frappé, les consignant à domicile, avant de remplir les urnes de leurs bulletins. Comme Ahmadineyad avait refusé la présence d'observateurs étrangers, ce fut vite fait, bien fait. Au petit matin, le dictateur annonçait triomphalement avoir gagné avec plus de 70% des votes. Et la sanglante répression pour le vent de démocratie a déjà commencé. Des policiers en civil se sont chargés d'intercepter tout le matériel vidéo des reporters étrangers. La chappe de silence retombe, plus bruyante que jamais. Et ce n'est que le début. Années de plomb, à nouveau. Tristesse...