Rira bien qui rira le dernier

Finalement, dans ce monde d'escrocs, il faut se méfier de tous et de toutes. Il était clair que des producteurs de cinéma ne pouvaient pas prendre le risque financier de me faire purement et simplement disparaitre. Le responsable de l'émission le Mammouth Bleu a bien essayé de me monter le chou (et il y est arrivé) quant au film de De Caunes, suggérant que ce dernier traitait de la période durant laquelle je vivais avec Coluche. Mais De Caunes ne s'est pas mouillé, il a choisi la période durant laquelle Michel était au sommet de sa gloire, choisissant de finir le film sur "l'accident" survenu à son régisseur. Comme la plupart des gens confondront avec l'accident qui lui coûta la vie, bien qu'il soit advenu six ans plus tard. D'une certaine manière, il s'agit d'effacer ce qui dérange, le Coluche du cinéma, le Coluche extrême, le Coluche drogué et dérangeant, le Coluche avec lequel je vivais. Mais j'en suis parvenue à la conclusion que le petit De Caunes, petit malin franchouillard, n'a pas réalisé le film pour la France, mais bel et bien pour les Etats-Unis, son emploi de françois-xavier Demaison, curieux yuppie miraculé des Twin Towers, en est la preuve. Gageons que Barak Obama ait à voir là-dedans... Je veux dire que De Caunes a fait en sorte que son film puisse être utilisé dans un moment historique des USA, assurèmment pour enfoncer un candidat atypique, cad utilisé par les Républicains. Décidemment, rien ne se perd, rien ne se jette.