Sous la grippe porcine, de sombres remugles
La grippe porcine fait trembler le monde. En Espagne, pays consommateur et producteur de porcins, on ne prend pas la chose à la légère. Ainsi, la grippe porcine a été renommée "nouvelle grippe" et tous les journalistes (disons plutôt les fonctionnaires de l'information) ont été priés de se tenir à la nouvelle appellation, afin d'éviter l'effondrement des marchés. Mais moi, je me suis plutôt demandé à qui le crime profite. Et là, il n'y a aucun doute: la production massive de Tamiflu profite à la plus ringarde et stricte droite américaine, le fabuleux Donald Rumsfeld en tête. Attention, je ne dis pas qu'il soit à l'origine de la maladie et de sa contamination, mais je flaire que ces associations de bienfaisance y sont pour beaucoup dans l'absurde panique qui étreint notre monde. Réfléchissons un peu: combien de gens la banale grippe tue-t-elle par an dans le monde? Je suppose qu'au moins un bon millier. Mais jusqu'à présent, on ne faisait pas pour autant consommation massive de Tamiflu. Ce qui permet, depuis la grippe aviaire, de renflouer les caisses toujours avides de cette droite rancie par l'arrivée d'Obama, grâce à l'influenza, ils comptent bien regagner de l'influence. En bref: ne cédez pas à la panique, si vous ne voulez pas sponsoriser les plus culs-terreux des américains.