Après le choc
Je viens de passer une semaine intensive de révision de mon livre en espagnol et hier, après l'avoir envoyé (croisez les doigts pour moi, please), j'étais absolument épuisée, incapable de bouger un doigt. Mais aujourd'hui ça va mieux, alors j'en profite pour pousser ma gueulante. Je ne supporte plus les images atroces de Gaza, l'horreur étalée, tartinée, et notre comportement faux-cul avec les assassins d'Israel. Et qu'on ne me parle pas des pauvres petits soldats israeliens. Ces enculés, s'ils étaient vraiment des hommes, refuseraient d'obéir à ces ordres inhumains et ils seraient protégés par la convention de Genève. Il faut vraiment être un sous-homme pour s'attaquer à des femmes et des enfants et des vieux désarmés à coup de tanks et de bombardements à l'aide d'armes interdites par la convention de Genève (bombes au phosphore, bombes de bouquet, et d'autres horreurs inconnues, puisque, respectueux de la démocratie élémentaire, la presse n'est pas conviée au banquet de l'horreur). Ces inhumains vont même jusqu'à attaquer des bâtiments de l'Onu et parlent d'aller "jusqu'au bout". Quel est ce bout? Leur solution finale? On n'en avait pas fini avec ce langage de l'horreur absolue? 900 morts et plus contre 15. Israeliens! Vous faites honte à vos ancêtres! Vous payerez un jour, ne serait-ce que dans les cauchemars qui vont empoisonner vos nuits pour l'éternité. Quand ce matin, j'ai entendu à la télé un de ces sous-hommes israeliens au visage rougeoyant de cynisme, prétendant avoir relevé des traces d'antisémitisme en Espagne à cause des manifestations de soutien à Gaza, j'ai failli casser le poste. De surcroît, ces ordures se croient autorisés à nous culpabiliser! C'est l'assassin qui s'offusque du plaisantin. Quand cela va-t-il enin cesser? Quand y aura-t-il quelqu'un pour faire respecter les lois internationales que tous, jusqu'au fameux "Axe du mal", respectent?