Le vol de vedette

Comme il avait été annoncé sur ce blog, François Bayrou bénéficie d'une spectaculaire embellie, ce qui lui permet de voler la vedette à Ségolène Royal. Partout on l'annonce comme l'événement de ces élections, alors que l'évènement, vous me pardonnerez messieurs de la presse, c'est qu'une femme ait des chances de les gagner. Car la France a déjà eu des centristes au pouvoir, et même des centristes droitiers, comme Giscard d'Estaing. D'ailleurs, si on joue aux comparaisons, on pourrait prédire pour Bayrou en tant que président: une période où la nécéssité de profonds changements se fait sentir, mais ces profonds changements seront impopulaires et le candidat centriste du changement ne sera jamais réélu, mais pour toujours marqué par l'antipathie provoquée par les nécéssaires changements, qui cependant marqueront la société française pour des décennies. En quelque sorte, Bayrou serait élu en tant que tête de Turc. Mais que ces amusantes prédictions ne nous détournent pas du fond de ce post: Bayrou n'a pas volé la vedette à Ségolène, bien pire c'est une espèce de complot de l'imbécilité médiatique. Les journalistes politiques (hommes en majeure partie) ne comprennent pas cette femme qui se présente aux élections présidentielles, créant ainsi un historique précédent, et lui préfèrent Bayrou, plus au centre. Cette fois-ci, une fois de plus, je ne voterais pas, le consul de France à Ibiza étant incapable d'organiser les élections dans son emploi du temps chargé d'agent immobilier, il faut se rendre à Palma de Majorque ou à Barcelona, au frais du citoyen, bien entendu.

Comments

[duszka]

Un homme de BVA se vante d'avoir artificiellement fait grimpé Bayrou en publiant le sondage le donnant gagnant contre tout le monde au second tout. Et il se vante d'avoir agi ainsi pour donner un coup de pousse au "conducteur de tracteur" ! Il ne se vante pas d'avoir été payé par l'Elysée, mais bon, j'ai très mauvais esprit.
Ce matin, sur France Inter une franche rigolade. D'abord une baffe en règle de Guy Carlier... mais ça c'était pour rire. Voire... Le plus marrant c'est que, contrairement à tous les autres candidats Sako a refusé de faire sa revue de presse. Ben, voyons, faut être maso pour parler de Chirac à toutes les pages. Non, c'était très méchant de lui demander ça, messieurs les journalistes. Au-dessus de ses force, pauv' petit bonhomme !
Mais là où ce fut à se tordre de rire, c'est qu'il a trouvé le moyen pendant cinq bonnes minutes, après un couplet trémolo sur l'émotion présidentielle, de parler de lui, lui, lui, remarqué à 20 ans par Chirac !!! Celui-ci avait sans doute posé ses lunettes et pas vu que le jeunot avait déjà les dents qui râclaient le plancher... ou il avait vu les dents mais pour s'en servir. Il savait pourtant, pour le pratiquer lui-même que dents longues va avec traitrise, coups bas, magouilles barbouzardes etc...
Pathétique le petit bonhomme qui aurait été au supplice de chercher dans une revue de presse un article à sa gloire.
A force d'avoir mis à sa botte les patrons de presse, avec une hystérie de conquête du pouvoir proche de la pathologie gravissimme ( bon sang vidons-le et vite)il se prend quelques journalistes dans les dents depuis quelques jours... Il devait être bourré de lexomyl façon Guignols ce matin le pauvre!