Bravo Duszka

Excuse-moi d'avoir écorché tant de fois ton nom! Je tenais à rendre grâce à ton courage, à ta vitalité, ta générosité. S'il y avait un peu plus de gens comme toi, je suis sûre que le monde ne serait pas aussi dégueulasse qu'aujourd'hui. Mais pourquoi n'écris-tu pas sur ce sujet, très "porteur" comme disent les cyniques. C'est une si belle expérience que la tienne et je crois que les gens ont besoin de leçons de courage. Je suis sûre que tu pourrais plus facilement le placer que le livre sur ton fils. Mais une fois publiée, tu auras plus de poids pour imposer cet ouvrage plus délicat. En tous cas, merci d'exister, Babouchka!

Comments

[Bernard]

http://www.fdesouche.com/index.php?2006/07/03/428-soral
Bernard qui passe vite fait avant sa sieste - bises a toute - Bernard // Bayonne // Vous êtes de sacrées belles femmes avec un sacré relief.

[duszka]

... mais l'ouragan m'est passé dessus depuis. Je commence tout juste à me resocialiser dans le meilleur sens du terme et ce, petit à petit. Est-ce un hasard ? Ce matin, je suis allée sur le site de la mairie des Mureaux. La première adjointe est en charge "du respect de la règle" ! Tout un programme. Elle est aussi chargée du personnel communal et je sais par mes anciennes collègues qu'elle fait marcher tout ce petit monde à la baguette. A mon avis j'aurais eu encore plus de fil à retordre : je suis partie juste à temps. J'aurais certainement rué dans les brancards quitte à me retrouver dehors.J'avais créé un syndicat CGT dans une mairie de gauche où, avec plus de 600 employés il n'y avait pas le moindre syndicat, et une masse de plus en plus grande de contrats précaires tellement vulnérables.Quel foin ça a fait !
L'ambiance actuelle, c'est "les bobos" ont débarqué en banlieue pour en faire un paradis écolo !
Je vais sans doute reprendre mes textes en suivant ton conseil . Le témoignage ne me tente guère : ça fait un peu donneur de leçon.La forme romancée pourrait sans doute me permettre non seulement de dire mais de projeter une réflexion vers l'avenir. J'ai une sacrée matière à disposition.
Pour mon nom, Duszka, c'est le nom d'amour que m'a donné mon homme quand nous nous écrivions de chaque côté des hauts murs (quelques 2000 lettres ! quotidiennes, parfois deux voire trois par jour : le matin en partant au travail, à midi la derière bouchée avalée pour répondre au courrier reçu, et le soir avant d'aller me coucher !)