agent

Je n'aime pas ce mot, mais si je veux continuer à vivre en toute tranquilité sur mon île tout en étant publiée, j'ai besoin d'un agent. Je me sens effrayée par la perspective d'un agent (avec une finalité commerciale) qui aurait des ambitions (mais pas la formation) littéraires et voudrait me faire ré-écrire mes textes selon des putains de critères commerciaux. Quelle misère que la vie d'auteur! Aujourd'hui, il doit se battre pour défendre son texte, ses droits, son intégrité. Le monde est plein d'auteurs qui s'ignorent (et qui ignorent tout autant des choses ennuyeuses comme la syntaxe et le vocabulaire), aux ambitions particulièrement dangereuses, qu'ils osent prendre pour de la sensibilité artistique. C'est à ce genre de cloportes que les artistes sont souvent confrontés, sans défenses. Les agents se disent : "Ecrire? Ce doit être facile, puisque moi j'arrive à vendre sans problème du texte au mètre!". Heureusement, pour le moment, mes relations avec mon agent ne se sont pas envenimées... Pour le moment, elle se contente de faire son travail du mieux qu'elle puisse...

Comments

[duszka]

un truc qui me fait frissonner. Vendre ses oeuvres pour en vivre, OK !mais se vendre... On dit souvent à nos jeunes postulants à un emploi qu'ils ne savent pas se vendre : quel programme ! La chair à patrons, bien fraîche, et très vite bien saignante. Bon, c'est mon côté utopiste, mais à 70 ans aux cèpes j'ai bien le droit, pas vrai ? des illusions il ne m'en rete guère, mais de petits morceaux d'espoir pour ma descendance, ma foi je ne peux guère m'en affranchir, ou il faudrait que je me jette contre un mur.
Duszka fait la bise à la ronde !

[Bernar et Maryse]

Je ne savais pas comment te le dire depuis quelques jours ! Bien sur il faut te vendre, pense au bonheur que tu feras a des gens comme Duschka et moi(sorry si y a encore une faute) bon suis pas chez moi et la formule de la 2ème ligne n'est pas jolie ... bises - Bernard - Bayonne/Anglet . a toute à l'heure